~~Objet: Jeunes algériens nostalgiques > >
C’ÉTAIT LE BON VIEUX TEMPS ! (Et ce n'est pas moi qui le dis) 19 Novembre > 2014 > > Il se passe quelque chose d’assez extraordinaire en Algérie : la nostalgie > du passé (époque française) par les jeunes Algériens. > > Je lis dans le quotidien « El Watan » de ce 13 novembre un article qui me > touche énormément. Pourquoi ? > > Non loin de la Grande Poste d’Alger se tient une exposition de vieilles > photos et cartes postales anciennes. Des passants, beaucoup de jeunes > surtout des étudiants, s’arrêtent, fouillent, regardent cette photos de la > rue Dumont-d’Urville en 1930 (rue Abane Ramdane) et surtout commentent : > > « Il paraît que c’était la belle époque. Nous sommes nés dans les années 90 > et tout ce que l’on apprend de l’Algérie c’est le terrorisme, l’incivisme, > la misère ». > > A travers les réseaux sociaux on retrouve cette même nostalgie du passé. Des > centaines de pages consacrées à ces vieilles photos et cartes postales > anciennes et l’on note des commentaires flatteurs : « C’était tellement > propre », « Je donnerai tout pour vivre ces années-là », « La différence est > immense », « Autrefois on vivait mieux », « L’Algérie avait plus de valeur à > l’étranger ». > > **Aujourd’hui je suis trop triste et je suis même très déçu, affirme Hacène, > qui gère la page « Algérie à une certaine époque » et se dit fasciné par le > charme de la ville d’Alger avec le respect, la « horma », la quiétude, les > femmes en haïk, la plus belle époque qu’a connu l’Algérie. > > Je me souviens de cette confidence de mon ami Boubekeur (qui fut goal de la > sélection algérienne et de l’équipe de l’A.S.Monaco) avant qu’il ne nous > quitte définitivement : > > « Avant, quand j’allais à Bab-el-Oued avec mes amis c’était la joie de > vivre, le bonheur, les rires, l’amitié. Aujourd’hui quand il m’arrive d’y > passer, je pleure… ». > > Hassène Zerkine, grand collectionneur, raconte : « Quand j’ai commencé cette > collection, il y a 40 ans, j’étais loin d’imaginer les questions que se > posent les jeunes aujourd’hui. Une grande partie des Algériens qui ont vécu > l’époque coloniale n’est plus et ceux qui sont nés au cours des années 50/60 > n’ont de ce passé que des images de guerre. Nombreux donc ignorent que leur > passé ne se limite pas à la « révolution de 1954 ». Ils ne savent pas qu’il > y avait autre chose aussi. Que les gens vivaient, fêtaient les mariages, > allaient au cinéma, à la plage, au théâtre, qu’il y avait une vie > culturelle, sportive, artistique. A lire les commentaires sur ma page > Facebook je retiens, bien sûr, la classique nostalgie du passé mais, en > contraste avec la situation dégradée de l’environnement et de l’insalubrité > qui règne dans l’Algérie indépendante. Cette nostalgie c’est celle de l’ordre > et de la propreté coloniaux. Je m’étonne toujours du fait que les jeunes > Algériens « idéalisent » la période coloniale, dépassant ainsi le but > recherché par cette exposition qui n’avait pour objectif que de présenter le > progrès et la civilisation apportés par la France. La décadence c’est à > travers la tenue vestimentaire que je la constate. Regardez ces jeunes dames > sans hijab, djebab, où je ne sais quel autre accoutrement qu’elles utilisent > de nos jours. C’est ce côté de l’histoire de notre pays que je veux montrer, > ce côté que les médias occultent complètement. Et le constat général est : > « C’était le bon vieux temps ». > >
Et ce n’est pas moi qui le dis ! > > Hocine Aït Hamed, l’un des chefs historiques de la révolution algérienne, l’a > dit : > > « Chasser les Pieds-Noirs a été plus qu' 'un crime, une faute, car notre > chère Patrie a perdu son identité sociale. Avec les Pieds-Noirs et leur > dynamisme, je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français, l’Algérie serait > aujourd’hui une grande puissance méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que > nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques.
Message de notre ami Bernard TOP écrivain de livres sur cette guerre et de romans
Published by francis.mauro