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~~Extraits de mon journal que je tenais en cette période de mon séjour au 4e RH.

~~Un rallié

Ce matin une fouille non loin de notre campement nous amena à faire une découverte étrange. Un combattant du FLN se rendit à nous, après un léger accrochage avec sa bande. Il désertait du FLN, car en réalité ce valeureux combattant de la guerre 39/45. Il avait combattu au mont Cassino en Italie. Hélas ; il avait un handicap pour mener un combat en convenance avec l’armée de ALN. Il était tout simplement un véritable alcoolique. Etant fortement dépendant de son alcool. Si bien qu’avec nous il ferait un bon interprète, pour peu que nous l’abreuvions suffisamment. Il ne prenait pas du tous ses concitoyens en pitié, bien au contraire. Souvent nous devions l’empêcher de commettre l’irréparable sur des suspects. Ce jour j’eus une fois de plus le mauvais « privilège » d’assister à une séance de tortures en plein djebel. Ce rallié qui se nommait Majide, avait pour mission de trimballer le Téléphone EE8. Et de tourner la manivelle, après avoir (brancher) un suspect. Ce suspect devait connaître une cache d’arme. Nous rentrâmes dans une sorte de grotte pas très profonde, en suivant le suspect. Mais il n’y avait rien dans la grotte. Le suspect ne comprenait pas. -Les Fellagas sont venus les enlever ! Dit-il au capitaine qui n’en croit pas un mot. Il pensait que le suspect mentait. Donc Majide de jouer. Celui ci prit un malin plaisir à tourner comme un fou la manivelle du EE8 qui à chaque tour envoyait une décharge électrique dans le suspect, qui était déjà d’un certain âge. Il devait bien avoir la cinquantaine. Je voyais à chaque tour de manivelle, que l’homme faisait des bonds se cambrant en arrière, en hurlant de douleur ? Sous les yeux amusés du rare public que se trouvé en ces lieux. Moi cela ne me faisait pas rire de voir ce pauvre vieux qui pouvait être mon père. Soudain il ne bougea plus. Il avait fait un arrêt cardiaque. Tout le monde s’affola pour le ranimer. L’infirmier qui avait heureusement des connaissances en la matière, arriva au bout d’un long moment à ranimer le vieil homme. Cela n’empêchât pas le bourreau de recommencer à torturer le suspect. Majide tournait un peu moins vite la manivelle, guettant les symptômes de l’évanouissement de l’homme. Alors il s’arrêtait un petit moment ; quand l’homme semblait avoir récupérer ! Il en remettait un petit coup. Je ne pouvais m’empêcher de dire : -Vous aller le tuer ! Majide, me regarda en disant : -Se n’est pas grave c’est un traître, un sale Fellagha.

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Published by francis.mauro

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Ce matin une fouille non loin de notre campement nous amena à faire une découverte étrange.

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Il ne prenait pas du tous ses concitoyens en pitié, bien au contraire. Souvent nous devions l’empêcher de commettre l’irréparable sur des suspects.

Ce jour j’eus une fois de plus le mauvais « privilège » d’assister à une séance de tortures en plein djebel. Ce rallié qui se nommait Majide, avait pour mission de trimballer le Téléphone EE8. Et de tourner la manivelle, après avoir (brancher) un suspect. Ce suspect devait connaître une cache d’arme. Nous rentrâmes dans une sorte de grotte pas très profonde, en suivant le suspect. Mais il n’y avait rien dans la grotte. Le suspect ne comprenait pas.

-Les Fellagas sont venus les enlever ! Dit-il au capitaine qui n’en croit pas un mot. Il pensait que le suspect mentait.

Donc Majide de jouer. Celui ci prit un malin plaisir à tourner comme un fou la manivelle du EE8 qui à chaque tour envoyait une décharge électrique dans le suspect, qui était déjà d’un certain âge. Il devait bien avoir la cinquantaine. Je voyais à chaque tour de manivelle, que l’homme faisait des bonds se cambrant en arrière, en hurlant de douleur ? Sous les yeux amusés du rare public que se trouvé en ces lieux.

Moi cela ne me faisait pas rire de voir ce pauvre vieux qui pouvait être mon père. Soudain il ne bougea plus. Il avait fait un arrêt cardiaque.

Tout le monde s’affola pour le ranimer. L’infirmier qui avait heureusement des connaissances en la matière, arriva au bout d’un long moment à ranimer le vieil homme.

Cela n’empêchât pas le bourreau de recommencer à torturer le suspect.

Majide tournait un peu moins vite la manivelle, guettant les symptômes de l’évanouissement de l’homme.

Alors il s’arrêtait un petit moment ; quand l’homme semblait avoir récupérer ! Il en remettait un petit coup.

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Il ne prenait pas du tous ses concitoyens en pitié, bien au contraire. Souvent nous devions l’empêcher de commettre l’irréparable sur des suspects.

Ce jour j’eus une fois de plus le mauvais « privilège » d’assister à une séance de tortures en plein djebel. Ce rallié qui se nommait Majide, avait pour mission de trimballer le Téléphone EE8. Et de tourner la manivelle, après avoir (brancher) un suspect. Ce suspect devait connaître une cache d’arme. Nous rentrâmes dans une sorte de grotte pas très profonde, en suivant le suspect. Mais il n’y avait rien dans la grotte. Le suspect ne comprenait pas.

-Les Fellagas sont venus les enlever ! Dit-il au capitaine qui n’en croit pas un mot. Il pensait que le suspect mentait.

Donc Majide de jouer. Celui ci prit un malin plaisir à tourner comme un fou la manivelle du EE8 qui à chaque tour envoyait une décharge électrique dans le suspect, qui était déjà d’un certain âge. Il devait bien avoir la cinquantaine. Je voyais à chaque tour de manivelle, que l’homme faisait des bonds se cambrant en arrière, en hurlant de douleur ? Sous les yeux amusés du rare public que se trouvé en ces lieux.

Moi cela ne me faisait pas rire de voir ce pauvre vieux qui pouvait être mon père. Soudain il ne bougea plus. Il avait fait un arrêt cardiaque.

Tout le monde s’affola pour le ranimer. L’infirmier qui avait heureusement des connaissances en la matière, arriva au bout d’un long moment à ranimer le vieil homme.

Cela n’empêchât pas le bourreau de recommencer à torturer le suspect.

Majide tournait un peu moins vite la manivelle, guettant les symptômes de l’évanouissement de l’homme.

Alors il s’arrêtait un petit moment ; quand l’homme semblait avoir récupérer ! Il en remettait un petit coup.

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Ce matin une fouille non loin de notre campement nous amena à faire une découverte étrange.

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Il ne prenait pas du tous ses concitoyens en pitié, bien au contraire. Souvent nous devions l’empêcher de commettre l’irréparable sur des suspects.

Ce jour j’eus une fois de plus le mauvais « privilège » d’assister à une séance de tortures en plein djebel. Ce rallié qui se nommait Majide, avait pour mission de trimballer le Téléphone EE8. Et de tourner la manivelle, après avoir (brancher) un suspect. Ce suspect devait connaître une cache d’arme. Nous rentrâmes dans une sorte de grotte pas très profonde, en suivant le suspect. Mais il n’y avait rien dans la grotte. Le suspect ne comprenait pas.

-Les Fellagas sont venus les enlever ! Dit-il au capitaine qui n’en croit pas un mot. Il pensait que le suspect mentait.

Donc Majide de jouer. Celui ci prit un malin plaisir à tourner comme un fou la manivelle du EE8 qui à chaque tour envoyait une décharge électrique dans le suspect, qui était déjà d’un certain âge. Il devait bien avoir la cinquantaine. Je voyais à chaque tour de manivelle, que l’homme faisait des bonds se cambrant en arrière, en hurlant de douleur ? Sous les yeux amusés du rare public que se trouvé en ces lieux.

Moi cela ne me faisait pas rire de voir ce pauvre vieux qui pouvait être mon père. Soudain il ne bougea plus. Il avait fait un arrêt cardiaque.

Tout le monde s’affola pour le ranimer. L’infirmier qui avait heureusement des connaissances en la matière, arriva au bout d’un long moment à ranimer le vieil homme.

Cela n’empêchât pas le bourreau de recommencer à torturer le suspect.

Majide tournait un peu moins vite la manivelle, guettant les symptômes de l’évanouissement de l’homme.

Alors il s’arrêtait un petit moment ; quand l’homme semblait avoir récupérer ! Il en remettait un petit coup.

Je ne pouvais m’empêcher de dire :

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~~Infiltration par Majide au sein du 4eRH. Comment Majide infiltra nos forces ?

Nous somme le 7 juillet 1957 préparation de sa reddition. Il est depuis quelques temps au sein d’un petit groupe armé du FLN dans le massif des Beni Mezzline.

Majide en grand stratège décide de se faire fait prisonnier pour infiltrer les forces du 4e RH. Stationné à Sidi Djemil, Mondovi et Barral.

Pour cela il faut du culot et du culot il en a, il bourre le canon de son lebel de graisse et dit :

- Si nous sommes attaqués je m’arrangerais pour me faire prendre et montrerais que je n’ai pas utilisé mon fusil ! L’idée ne pouvait venir que de lui, il savait que ses compagnons allaient fuir et que lui seul allait se débrouiller.

Et par un beau matin du 8 juillet 1957. L’acte se déroula comme il l’avait prévu. (Ce jour là j’étais présent avec mon groupe de combat)

Après un bref « faux » accrochage engagé de très loin par ses compagnons qui avaient ouvert le feu sur notre patrouille de Hussards arrivant à la mechta Bou Maza. Magide dévala à toute vitesse la pente du djebel en se dissimulant dans un fourré, attendant sagement qu’on le découvre.

Il leva la crosse de son fusil en l’air en disant au premier venu.

-Je me rends.

Une fois conduit près du capitaine, il se mit au garde à vous et salua militairement ce dernier en disant. -Bonjour Mon Capitaine, je me rends je ne veux plus courir dans la montagne avec ces fous du FLN qui ne me donnent rien à boire que de l’eau avec du sel !

Il tendit au capitaine son fusil faisant remarquer qu’il n’avait pas servi en montrant la graisse qui émergeait du canon de son Lebel, et dit :.

-Moi je ne tirerais jamais sur des français ce sont mes amis avec qui j’ai fais le mont Cassino en Italie. Puis n’y tenant plus il dit :

-Vous avez un petit coup de rouge mon capitaine !

Ce dernier semblait amusé par ce fellagha peu ordinaire. Après tout, il récupérait un fusil et un interprète qui lui manquait beaucoup. Ancien d’Indochine ce capitaine connaissait bien les supplétifs pour les avoir utilisé.

Majide avait réussi son coup il était dans la place et ne regarderait plus avec des jumelles les allées et venues des hussards au PA 1 et PA 2, cette fois il allait être sur place et dans la place.

Pour lui pas de souci il connaissait tout le monde dans ce secteur de montagne et facile à lui de donner des renseignements à qui il savait.

Un long scénario avait été établi à l’avance, avec boites aux lettres et téléphone « arabe » avec les petits bergers qui rodaient toujours près des postes poussant leurs troupeaux.

La suite on la connaît. Le 4 novembre 1957 une embuscade du FLN fait deux tués les hussards Paul Descamps et Guy Vaillant (Oued Frarah)

Le 11 novembre 1957 les deux postes sont harcelés de 21 heures à 6 heures du matin. 6 000 étuis vides seront ramassés autour des postes qui n’ont subi que peu de dégât, même pas un blessé. Au court de cet harcèlement Au PA 2 les fusées des obus de mortier ne sont pas trouvables, il n’y a que des fusées d’exercice inerte si bien que le mortier est inutilisable, et le lendemain les fusées sont à leur place, le doute est mis sur le sous officier responsable qui était ce soir malade. (Et si une main les avait simplement mises ailleurs ?)

Le 5 février 1958 le MDL Michel Robert est tué par une bande bien informée rodant non loin de Sidi Djemil.(Oued sloughi)

Le 25 février 1959 une embuscade du FLN tue le capitaine Moulinier le sous lieutenant Jean Marie Houzet et le brigadier chef Jacques Morel. (Oued Frarah)

Ce fut également le sous lieutenant Jean Huck tué le 30 janvier 1959. (Oued Frarah)

Toutes ses personnes furent tuées « par surprise » à croire que des renseignements avaient été donnés ! Par qui ? Nous somme en devoir de nous le demander.

Puis ce fut à Gambetta et M’Raou où là aussi des actions de surprises furent monnaies courantes. Toujours avec la possibilité que Majide renseigne le FLN. Dans tout cela il y a certainement une part de vérité, sans quoi le FLN ne lui aurait pas fait un pont en OR après l’indépendance. Votre Webmaster.FM

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Majide ce drôle de bonhomme

Majide ce drôle de bonhomme

~~Un sacré bonhomme.

Il avait pour nom Majide âgé de 39 ce jour là dans les djébels où il fut fait prisonnier par une patrouille du 4ième Hussards, il avait fait la guerre 39/45 avec l’armée d’Afrique en Italie au Mont Casino.

Pour lui être prisonnier ce n’était qu’une formalité parmi tant d’autres. Il en avait vu d’autres dans sa chienne de vie. Enfant de Mondovi, il avait fait des études comme un rare élève particulièrement intelligent ; puis il avait suivi à Bône une étude plus poussée pour obtenir une solide connaissance dans diverses matières. En même temps il avait acquis en parallèle une formation en langue arabe.

Bref, il métrisait le français et l’arabe à la perfection de quoi faire de lui un homme bon à tout faire. Rapide dans sa façon de voir et d’apprécier son entourage et saisir toutes les opportunités. Après divers occupations comme chauffeur de taxis et de bus, de maître de chais, comédien.

Comme on dit il avait bien « bourlingué »

Hélas, il avait le petit défaut de boire plus que de coutume, ce qui lui faisait perdre certaines places où pourtant il excellait Néanmoins, il arriva sans trop d’encombre à survenir à ce jour où le FLN l’enrôla dans ses rangs où il ferait un bon combattant vu son expérience.

Bien sûr il ne fut pas dur à convaincre sachant que leur combat pour libérer le pays était dans sa façon de penser, lui qui avait tant vu d’inégalités de par ses voyages.

Ce jour là il avait participé à organiser une embuscade pour faire du dégât dans les rangs de l’armée française. Mal lui en prit, ses compagnons n’étaient pas à la hauteur et battirent bien vite en retraite devant le feu des forces françaises. Peut importe il allait profiter de sa capture pour luter à sa façon. Comme une taupe il allait berner tout le monde avec se qualité d’excellent comédien.

Bien vite il arriva à « endormir » en premier le capitaine qui croyait dur comme fer ces contes de sa guerre en Italie.

Puis il lui fut facile de devenir l’ami de tous les troupiers avec ses singeries et mimiques qui faisaient rire toute la troupe. Si bien qu’il reçu arme et équipement comme un bon bidasse à la chasse du FLN.

Le capitaine l’utilisait comme interprète et parfois comme bourreau n’hésitant pas à lui faire torturer ses coreligionnaires.

Mais ce que tout le monde du côté des forces française ignorait ce fut que brave Majide alors il allait en ville, ne manquait pas de contacter ses anciens ami du FLN dont il avait gardé les adresses. Il feignait d’être ivre quand il rentrait de ses visites des cafés à Mondovi alors qu’il n’avait bu que du thé en discutant et donnant tous les renseignements sur ce qu’il savait sur nos troupes et les installations de nos postes.

De plus il contactait par téléphone les dirigeants du FLN dans toute l’Algérie grâce à sa mémoire il connaissait plus de 100 numéros. Il était un agent précieux fournissant tout ce que le FLN avait besoin pour tendre des embuscades meurtrières aux cheminements précis suivis par les troupes françaises.

Des officiers et hommes de troupes payaient de leur vie les renseignements de cette taupe qui avait un sens de la psychologie aigüe bernant tout son entourage.

A l’indépendance personne n’aurait donné cher de sa peau du côté des troupes françaises. Mais il en fut tout autrement d’après ce que nous avons appris en 2015. Il fut reconnu comme un grand combattant du FLN et les honneurs lui fur données avec à la clé un emploie et un logement de choix « garde barrière » à Mondovi. Il ne lui resta plus qu’à écouler une vie heureuse avec femme et enfants comme un bon citoyen de la nouvelle Algérie.

Ce Majide avait simplement « roulé dans la farine » tout le monde et principalement l’armée française et nous tous les gars du 4ième Hussards…

le webmaster FM

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Blog des amis du 4RH

Blog des amis du 4RH

"Blog d'un ancien sous officier d'active du 4e RH de 1956 à fin 1959. ce blog est un blog qui cherche à regrouper les anciens de ce régiment de la guerre d'Algérie à ceux à nos jours jusqu'en 2011. bienvenue à tous!"

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