Heureux temps de nos 20 ans.
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Le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc est décédé
Un grand soldat, légionnaire et parachutiste, a tiré sa révérence et à n’en pas douter a rejoint Saint Michel. Le Commandant Hélie DENOIX de SAINT MARC s’est éteint, ce 26 août, à La Garde-Adhémar dans la Drôme, à l’âge de 91 ans.
Né le 11 février 1922 au sein d’une famille bordelaise, c’est à 19 ans, dès mars 1941 qu’il rejoint la Résistance dans le réseau Jade-Amicol dont la mission consiste à obtenir des renseignements pour le compte de l’Intelligence Service britannique dans le sud ouest de la France. Le 14 juillet 1943 il est trahi, dénoncé et est arrêté à Perpignan puis déporté au tristement célèbre camp de Langenstein-Zwiebrege près de Buchenwald. Quand il sera enfin libéré par les américains, squelettique et inconscient, il sera l’un des 30 derniers survivants du convoi qui avait conduit 1000 déportés en enfer.
A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il saisi l’opportunité qui permettait à des anciens résistants d’être admis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Helie DE SAINT MARC devient officier, choisit de servir au sein de la Légion étrangère et se retrouve engagé en Indochine dès le début de 1948 avec le 3ème REI. Le jeune officier est affecté à Talung, un village isolé à la frontière de la Chine, au milieu du peuple minoritaire ThoIl. Il vit comme les partisans vietnamiens, apprend leur langue et parle de longues heures avec les prisonniers Viêt-minhpour comprendre leur motivation et leur manière de se battre. Au bout de 18 mois, son unité reçoit l’ordre de se replier, abandonnant les villageois et les partisans aux représailles du Vietminh, une "honte" qui ne cessera jamais de le hanter. Il retourne une seconde fois en Indochine en 1951, au sein du 2e BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), peu de temps après le désastre de la RC4, en octobre 1950, qui voit l'anéantissement du 1er BEP. Il commande alors au sein de ce bataillon la 2e CIPLE (Compagnie Indochinoise Parachutiste de la Légion étrangère) constituée principalement de volontaires vietnamiens. Sa route le conduit à intervenir sur le canal de Suez en 1956 puis il débarque à Alger avec le 1er REP pour les opérations de ‘’maintien de l’ordre’’.
Commandant par intérim du 1er régiment étranger de parachutistes (REP), il cède aux arguments du général CHALLE et entraine ses hommes à participer au putsch manqué des généraux, en avril 1961. Comme on le sait, en répression, le 1er REP a été dissous. Le commandant DENOIX DE SAINT MARC, lui, radié de l'ordre de la Légion d'honneur, est jugé par le tribunal militaire, qui le condamne le 5 juin 1961 à dix ans de détention criminelle. Après 5 ans à la prison de Tulle, il est finalement gracié le jour de Noël 1966 par le Général de Gaule. Réhabilité dans ses droits civils et militaires par Valery GISCARD D’ESTAING en 1978, il entame une nouvelle carrière dans l’industrie.
Fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2002, il sera élevé au grade de Grand Croix de la Légion d’Honneur ( la plus haute distinction française) par le Président SARKOZY le 28 novembre 2011 et était détenteur de nombreuses autres décorations:
•Grand-croix de la Légion d'Honneur
•Croix de guerre 1939-1945 avec 1 citation
•Croix de guerre des TOE avec 8 citations
•Croix de la valeur militaire avec 4 citations
•Médaille de la résistance
•Croix du combattant volontaire de la Résistance
•Croix du combattant
•Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
•Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
•Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de Résistance
•Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
•Médaille commémorative des opérations du Moyen-Orient
•Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord (1958) avec agrafes « Algérie » et « Tunisie »
•Insigne des blessés militaires
•Officier dans l'ordre du mérite civil TAÏ ***
***Cette décoration a été créée en 1950 par le Président de la Fédération Taï, Son Altesse le seigneur Déo Van Long, pour honorer les mérites acquis au service du peuple du Pays Taï. D'autres militaires ayant aidé et défendu les tribus TAÏ contre les Chinois et Viêt-minh ont reçu cette distinction: Le Général Raoul SALAN, Le Général Marcel BIGEARD, Jean SASSI et Pierre SCHOENDOERFFER
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Le cinq février 1958, 10 heures du matin, pendant la fouille d’une mechta, un violent accrochage éclate avec les forces de l’ordre de Sidi Djémil (4e RH) et une bande rebelles dans la mechta Dramena au douar thala près de Mondovi secteur de la Seybouse…
Devant ses hommes le maréchal des logis M.R est mortellement blessé d’une balle de PM dans le cou tirée par un rebelle.
Les hussards décontenancés se sont aplatis au sol sous la soudaineté de l’attaque et du feu nourri des rebelles qui ont giclé d’une grange tuant le MDL. Que vont faire les hussards leur chef n’étant plus là ?.
Les rebelles profitants de cet effet de surprise se sont engouffrés dans le lit d’un oued tout proche pour échapper à la poursuite qui devrait rapidement s’effectuer. Ils sont au nombre de huit passablement armés et aguerris. Ils connaissent particulièrement bien le terrain, ils sont chez eux. Leur salut est de remonter l’oued pour se disperser dans le djebel plus haut.
Les hussards se regardent sans un mot, puis ils se relèvent d’un bon le regard déterminer à venger leur chef, leur copain.
Deux hommes avec leur PM bondissent dans l’oued sous les ordres d’un brigadier, le reste du groupe les suit l’arme à la main prête à faire feu.
Ils remontent l’oued le plus vite possible en bondissant de rochers en buissons dans l’oued à demi asséché à cette époque.
Puis soudain les deux hommes de têtes entrent en contact avec un rebelle qui protège la fuite de ses coreligionnaires.
Celui-ci n’a pas le temps de faire feu, deux rafales de PM le font rouler au sol.
Les suivants du groupe des hussards arrivent sur place et passent en tête, ils ont vu le tableau, c’est à eux ce continuer.
Ils avancent avec prudence par petits bons silencieux, écoutant sans bruit le mouvement des rebelles devant eux qui se sont arrêtés pour attendre leur camarade.
Deux des rebelles ont l’idée de rebrousser chemin pour secourir si besoin en était leur frère. C’est là leur erreur.
Les hussards les laissent approcher et à bout portant les tuent. Cela fait trois rebelles au tapis.
Les hussards restent silencieux sachant qu’ils tiennent le bon bout. Devant les rebelles ne savent plus que faire, alors ils rebroussent chemin en redescendant l’oued. Ils sont cinq et cela fait du bruit, les branches bougent,des cailloux s’entrechoquent nos hussards ne bronchent pas. Ils sont à l’affût.
C'est alors encore une fois le corps-à-corps, les hussards tirent dans le tas de toutes leurs armes, PM et fusils garant. Ce n’est plus que le vacarme des armes et les cris des agonisants. Entrecoupé de silences énigmatiques.
Nous entendons un hussard crier :
-Ne tire pas fellagha ! et une voix de répondre :
-Si je tire !
Le crépitement rageur d’un PM et le claquement sec d’un garant lâchant ses huit coups brièvement nous renseignent sur l’action.
Le hussard qui prononçait cette mise en garde envers le rebelle en fut quitte pour une légère égratignure à la joue par les éclats de bois de son garde-main arraché par une balle de PM du rebelle en face de lui à cinq mètres pas plus. Cette balle déviée par le bois de son fusil, il devait la recevoir entre les deux yeux. Quelle chance pour lui !
Quatre rebelles tombent sous les balles des hussards. Le dernier des huit rebelles voyant cela lève les bras, jette son fusil dans un trou d’eau et se rend.
Bilan : sept rebelles au tapis un prisonnier en quelques minutes par des soldats du contingent.
Quoi dire de plus ? sinon :
Honneur à notre armée de conscription !
Le webmaster : FM
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Le cinq février 1958, 10 heures du matin, pendant la fouille d’une mechta, un violent accrochage éclate avec les forces de l’ordre de Sidi Djémil (4e RH) et une bande rebelles dans la mechta Dramena au douar thala près de Mondovi secteur de la Seybouse…
Devant ses hommes le maréchal des logis M.R est mortellement blessé d’une balle de PM dans le cou tirée par un rebelle.
Les hussards décontenancés se sont aplatis au sol sous la soudaineté de l’attaque et du feu nourri des rebelles qui ont giclé d’une grange tuant le MDL. Que vont faire les hussards leur chef n’étant plus là ?.
Les rebelles profitants de cet effet de surprise se sont engouffrés dans le lit d’un oued tout proche pour échapper à la poursuite qui devrait rapidement s’effectuer. Ils sont au nombre de huit passablement armés et aguerris. Ils connaissent particulièrement bien le terrain, ils sont chez eux. Leur salut est de remonter l’oued pour se disperser dans le djebel plus haut.
Les hussards se regardent sans un mot, puis ils se relèvent d’un bon le regard déterminer à venger leur chef, leur copain.
Deux hommes avec leur PM bondissent dans l’oued sous les ordres d’un brigadier, le reste du groupe les suit l’arme à la main prête à faire feu.
Ils remontent l’oued le plus vite possible en bondissant de rochers en buissons dans l’oued à demi asséché à cette époque.
Puis soudain les deux hommes de têtes entrent en contact avec un rebelle qui protège la fuite de ses coreligionnaires.
Celui-ci n’a pas le temps de faire feu, deux rafales de PM le font rouler au sol.
Les suivants du groupe des hussards arrivent sur place et passent en tête, ils ont vu le tableau, c’est à eux ce continuer.
Ils avancent avec prudence par petits bons silencieux, écoutant sans bruit le mouvement des rebelles devant eux qui se sont arrêtés pour attendre leur camarade.
Deux des rebelles ont l’idée de rebrousser chemin pour secourir si besoin en était leur frère. C’est là leur erreur.
Les hussards les laissent approcher et à bout portant les tuent. Cela fait trois rebelles au tapis.
Les hussards restent silencieux sachant qu’ils tiennent le bon bout. Devant les rebelles ne savent plus que faire, alors ils rebroussent chemin en redescendant l’oued. Ils sont cinq et cela fait du bruit, les branches bougent,des cailloux s’entrechoquent nos hussards ne bronchent pas. Ils sont à l’affût.
Cet alors encore une fois le corps-à-corps, les hussards tirent dans le tas de toutes leurs armes, PM et fusils garant. Ce n’est plus que le vacarme des armes et les cris des agonisants. Entrecoupé de silences énigmatiques.
Nous entendons un hussard crier :
-Ne tire pas fellagha ! et une voix répondre :
-Si je tire !
Le crépitement rageur d’un PM et le claquement sec d’un garant lâchant ses huit coups brièvement nous renseignent sur l’action.
Le hussard qui prononçait cette mise en garde envers le rebelle en fut quitte pour une légère égratignure à la joue par les éclats de bois de son garde-main arraché par une balle de PM du rebelle en face de lui à cinq mètres pas plus. Cette balle déviée par le bois de son fusil, il devait la recevoir entre les deux yeux. Quelle chance pour lui !
Quatre rebelles tombent sous les balles des hussards. Le dernier des huit rebelles voyant cela lève les bras, jette son fusil dans un trou d’eau et se rend.
Bilan : sept rebelles au tapis un prisonnier en quelques minutes par des soldats du contingent.
Quoi dire de plus ? sinon :
Honneur à notre armée de conscription !
Le webmaster : FM
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Bonjour Mon cher Victor, évidemment que l’on savait nous tenir en tenue impeccable, il nous restait quand même de bons souvenirs de nos classes.
Nous étions bien conscients que nous étions des militaires et de bons militaires, avec la discipline au cœur.
Ce, dont je parle sur nos tenues à Sidi Djémil est simplement dans les années56/57 où il y avait un certain relâchement et pour cause, nous ne voyons pratiquement personne, à part Giraud qui venait de temps à autre et nous étions prévenus de sa visite.
Il y avait à cette époque une certaine complicité entre tout le monde troupe et cadre dans la limite du respect de chacun.
Ce fut dans ce contexte que je rengageais pour deux ans, car il y avait une vraie ambiance de famille où chacun s’appelait par son nom d’une manière tout amicale.
Je ne sais pas si je m’exprime bien, mais je ressentais une profonde amitié envers tous les hommes de l’escadron.
Cette heureuse situation se dégrada aux files des jours, pour retomber dans la dureté militaire, avec sa rigueur idiote et inutile.
C’est en cette période que j’avais pour chef de peloton le sous-lieutenant Claude Le Palmec qui n’était pas mon chef, mais mon ami et cela dur encore aujourd’hui, et malgré tout j’ai du mal à le tutoyer !
alors, tu vois que dans cette armée tout était possible, le respect et le travail bien fait dans une ambiance de camaraderie. Ceux qui ont vécu cela sont ceux qui ont gardé une bonne image de leur passage en Algérie.
Qui se souviendra de cela un jour ? ce ne sont pas les films au rabais, et les livres à quatre sous qui nous le diront, préférant parler de la torture et des exécutions sommaires. Pour moi mon aventure de 39 mois en Algérie reste un bon souvenir de cette camaraderie à jamais gravée dans ma mémoire.
Une bonne semaine à toi mon ami Victor et à plus !
Inch’Allah !
Le webmaster: FM
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Chers amis Hussards et internautes,
pendant qu'il est encore temps,
consultez la liste des ouvrages d'un ancien du 4e RH.
il y en a 26 à vous de choisir, et pour cela suivez le lien:
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Drôle d’accoutrement.
Je me remémore une certaine époque où l’insouciance de notre jeunesse aurait pu avoir de graves conséquences.
Dans ce fameux poste de Sidi Djémil que beaucoup de Hussards connaissent, il y avait à une époque un certain laisser aller dans nos tenues vestimentaires. Il n’était pas rare de voir un militaire avec un pull de couleur autre que réglementaire et pour cause que le froid y était présent sur ce djebel.
Pour ma part, j’avais emprunté un pull noir, un chapeau fantaisie que j’avais peinturluré pour imiter la tenue camouflée des paras.
Aux pieds, j’avais une paire de basket civil bleu et blanche du plus bel effet, avec une gandoura beige bariolée de bandes chocolat. Et pour comble de mon accoutrement, j’avais pour arme un PM Beretta récupérée sur un fellagha.(je trouvai ce PM plus performant que la MAT 49)
Bien sûr, cela ne posait pas de problème vis-à-vis des gens de Sidi Djémil où chacun se connaissait. Un jour pourtant je me suis posé la question suivante :
-Si nous croisions une autre unité, j’étais bon pour passer pour un fellagha, et me faire allumer.(comme si je ne l’étais pas suffisamment) ?
Bien vite je me suis remis à la tenue réglementaire en incitant mes hommes à en faire autant. Parfois quand je repense à tout cela, je me dis :
-Ce que l’on peut être idiot à 20 ans !
Votre nostalgique webmaster.FM
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Deux anciens du 4e RH et leurs charmantes épouses, à vous de les reconnaître.
La côte sauvage.
Ses belles plages.
Trop beau
Ses vieilles pierres.
(Ils ont des chapeaux ronds vive la Bretagne, ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons!)
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Notre ami René Schaeffer a trouvé un bon moyen pour passer ses vacances, il « maquettise » à tour de bras. Il veut faire le tracteur qui tractait les remorques des porte-chars du 4e RH en Algérie.
Gageons qu’il va nous sortir un tracteur plus vrai que nature,
Bravo l’artiste !
Le joujou en boite.
Le model en image.
Le début de la transformation. Courage René!
(attendons le suite)
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"Blog d'un ancien sous officier d'active du 4e RH de 1956 à fin 1959. ce blog est un blog qui cherche à regrouper les anciens de ce régiment de la guerre d'Algérie à ceux à nos jours jusqu'en 2011. bienvenue à tous!"
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