L’Harki
Toi, mon ami harki,
L’éternel incompris,
Tu n’avais que vingt ans
Quand les évènements
Sur nous tous s’abattirent.
Tu ne voulais partir,
Quitter ton beau pays
Représentant ta vie.
Ton cœur trop généreux
Fut déchiré en deux.
D’un côté, ton pays,
De l’autre, ta chère patrie.
Mais tu fis ton devoir
Pendant tous ces jours noirs.
La guerre enfin finie,
Tu quittais l’Algérie
Pour la terre Picardie.
Dans la plus grande tristesse,
Laissant choir l’allégresse
De tes frères en fête
Tout n’était pas gagné,
Mais tu savais où aller.
Il ne restait que l’amertume
De ton cœur sur l’enclume,
Brisé à jamais.
FM
(Petit poème que fit FM à cette occasion pour lire devant le ministre A.Mékachera)
Un certain 25 septembre à Compiègne.
Les Harkis ne sont pas oubliés le ministre Amlaoui, Mékachera décore des anciens Harkis à la ville de Compiègne.(PH archives privées FM)
Published by francis.mauro - Images