Bernard TOP
Lys, le 16 octobre 2011.
101, rue du Progrès
59390 LYS LEZ LANNOY
03.62.92.30.11
Au journal Nord Eclair
Madame, monsieur,
En réponse à votre article paru ce dimanche, je vous prie de trouver ci-dessous mon analyse. Je suis persuadé
que vous vous ferez grand plaisir à la publier.
Y’en a marre de retrouver régulièrement, à la télé, ou dans nos quotidiens, les évènements du 17
octobre 1961 à la « sauce repentance ».
Les faits :
À Paris, suite à une série d’attentats perpétrés contre la police, un couvre-feu, pour les musulmans, est
instauré de 20h 30 à 5h30.
Jusque-là, rien d’anormal. Mais ce qui suit, le devient.
En effet, la Fédération de France du F.L.N. réagit vivement.
Elle décide une grande manifestation « Pacifique ».
A ce stade, il faut commencer par expliquer aux Français que F.L.N. veut dire : « Front de
Libération Nationale »… du territoire algérien et non du territoire français ! que cette branche politique de l’A.L.N (Armée de libération
nationale), n’aurait pas due avoir pignon sur rue en France, que celle-ci commettait, aussi bien en France qu’en Algérie, des actions innommables
contre les algériens qui ne se pliaient pas à leurs exigences. Dans son livre : « Les treize Chibanis » Fatima Bescani-Lancou, fille de Harki, cite un ancien harki : « La
guerre d’Algérie m’a fait très mal parce que l’on s’est plus battu entre frères que contre un ennemi extérieur. Je voulais rester neutre, jusqu’à ce que le FLN assassine ma mère et mon petit
frère. » (…) Dans ma famille, nous soutenions financièrement le MNA. (Autre branche politique)
Ce qui devient anormal ?
Alors que des petits gars de vingt ans, qui luttent contre le
FLN, meurent sur le sol Algérien, ce dernier, peut mener en France, en toute impunité, des actions qui, n’en doutons pas, n’ont rien de
« Pacifiques » Chez le FLN, il n’y a jamais rien eu de « pacifique », j’ai pu le constater par moi-même. Tout est calculé pour mettre la France au banc
des accusés. C’était leur façon de faire la guerre ! Citons, Zighout Youssef qui, le 20 août 1955, entraîne par la menace des paysans à participer à une orgie. On retrouvera dans des
cadavres algériens, des balles de fusil Mauser, arme allemande que ne possédait pas l’armée française. Citons encore, Sakiet Sidi Youssef et la provocation des batteries anti-aériennes
« algériennes » installées en territoire tunisien, mais dans lequel le FLN jouait à la république algérienne…etc. (J’étais présent au fameux bec de canard) À chaque fois, le tableau des morts
est alourdi par le FLN, qui n’hésite pas à massacrer bon nombre des siens. On peut étendre le sujet et citer les batteries de missiles qui, en Palestine, se trouvent près des hôpitaux ?
Je terminerai ce bref exposé en demandant : qui a intérêt à mener ces campagnes de
repentance ?
Celles-ci, malheureusement, n’amèneront jamais la paix, ni dans les banlieues, ni en Algérie, et continueront
de diviser les Français. Est-ce le but recherché ? N’avons-nous pas une autre politique à mettre en place afin que nous vivions tous en bonne harmonie ?
Bernard TOP, auteur de « Algérie, terre de souffrances.